Les entreprises doivent encourager la diversité des talents

Les mots ont de l'importance. Les mots ont un pouvoir. Nommer les choses, c'est les faire exister. Il y a des mots qui dérangent, des mots qui mettent mal à l'aise, comme les mots sexisme, racisme, discrimination.

D'un autre côté, ne pas nommer les choses, c'est aussi les rendre invisibles. C'est pourquoi il est très important de nommer les situations. Cela permet aux personnes concernées, aux victimes de discriminations, de prendre conscience de la reconnaissance de leurs difficultés, de leurs différences, de leurs blessures et cela nous permet à tous de prendre conscience de ces réalités qui nous dérangent.

Pas toujours volontairement, mais il est souvent plus facile de contourner, notamment en ne les dénonçant pas, les problèmes, les circonstances, les réalités qui nous dérangent ou nos peurs. Et cela ne nous aide pas à avancer.

Les entreprises doivent envisager la diversité avec honnêteté et souplesse. Si elles veulent faire passer à la société des messages convaincants sur leur engagement en faveur de la diversité, elles doivent être en mesure de démontrer la diversité des « talents » dont elles disposent.

Encourager la diversité, cela signifie être capable de réunir des personnes en un même lieu, qu'il s'agisse d'une école, d'un foyer, d'un quartier ou d'une entreprise. Réunir des personnes qui n'ont pas toutes la même origine socioculturelle, le même sexe ou certaines caractéristiques extérieures ou moins évidentes, mais qui ont néanmoins le droit de poursuivre des ambitions communes, la réussite personnelle, éducative ou professionnelle, l'inclusion sociale.

Mais lorsque des stéréotypes d'origine, de sexe, de religion, de handicap physique ou mental sont projetés sur eux, comment les surmontent-ils, comment se développent-ils et se valorisent-ils ? Ces stéréotypes, dans la mesure où ils favorisent les inégalités sociales, la marginalisation et l'exclusion, font que la diversité est une question de justice sociale et que son absence est d'abord une manifestation d'injustice sociale.

Il doit être clair que la neurodiversité, plutôt que d'être une faiblesse ou un échec personnel, est une « autre possibilité » qui, si elle est soutenue, peut avoir un effet positif sur nous tous. Du fait que ne peut pas être mesurée ni contrôlée, il est nécessaire d'établir une feuille de route, qui fournira les ressources humaines et matérielles nécessaires à la mise en œuvre du programme, décrivant les résultats souhaités, les nouvelles procédures à mettre en œuvre, les critères de suivi des progrès et l'impact sur la société.

La concurrence sur la base de l'innovation met les entreprises au défi « d'ajouter de la variété » et d'inclure des personnes et des idées provenant des « extrêmes« (SAP).

Une nouvelle définition plus large du “talent”, moins traditionnelle et moins « formelle », est une condition préalable. L'organisation d'un plan d'action dans le cadre de la sélection et de l'inclusion, en collaboration avec des consultants spécialisés dans l'autisme, est la première étape nécessaire.